Comprenez et maîtrisez l’équilibre microbien vaginal pour des soins sûrs, efficaces et respectueux.
Le microbiome vaginal est un écosystème complexe dominé majoritairement par des espèces de Lactobacillus, jouant un rôle clé dans la protection contre les infections et le maintien d’un environnement vaginal sain.
Une perturbation de l’équilibre du microbiome vaginal peut conduire à une dysbiose,fréquemment observée sous forme de vaginose bactérienne, où les Lactobacillus sont remplacés par des bactéries opportunistes organisées en biofilms résistants.
Pour les marques développant des produits d’hygiène, des soins ou des dispositifs à usage vaginal, analyser cet écosystème est essentiel.
Chez BYOME LABS, nous accompagnons les industriels dans l’évaluation de l’impact de leurs formules sur la composition microbienne vaginale, pour valider leur innocuité et valoriser leurs bénéfices.
De l’échantillonnage au rapport d’analyse, un accompagnement sur mesure
Sandra, DEMAIN BEAUTY
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Faites confiance à BYOME LABS pour tester leur impact sur le microbiome vaginal
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Le microbiome vaginal constitue un écosystème unique et dynamique, dominé par les lactobacilles. Cette communauté microbienne complexe joue un rôle protecteur majeur contre les infections et influence directement la santé génitale et reproductive des femmes.
Le microbiome vaginal désigne l’ensemble des micro-organismes colonisant le vagin. Dominé par les bactéries du genre Lactobacillus, cet écosystème forme une barrière naturelle contre les pathogènes et maintient un environnement acide protecteur (1,2).
Les lactobacilles, particulièrement Lactobacillus crispatus, Lactobacillus gasseri, Lactobacillus iners et Lactobacillus jensenii, entre 70 et 90 % de la flore vaginale chez les femmes en bonne santé. Ces bactéries produisent de l’acide lactique, maintenant un pH vaginal acide qui inhibe la croissance des micro-organismes pathogènes.
Cependant, la composition peut varier avec des facteurs internes et externes, y compris les variations hormonales, l’activité sexuelle, et la grossesse. L’usage des techniques de séquençage génétique a permis de mieux comprendre la diversité et la dynamique de ce microbiome.(1,2)
Variations hormonales et cycle menstruel
Les œstrogènes jouent un rôle déterminant dans l’équilibre du microbiome vaginal. Ces hormones favorisent la prolifération des lactobacilles en stimulant la production de glycogène par les cellules épithéliales vaginales. Les fluctuations hormonales durant le cycle menstruel modifient ainsi la composition microbienne.
Activité sexuelle et hygiène intime
L’activité sexuelle peut perturber temporairement l’équilibre du microbiome vaginal. Le sperme, alcalin, neutralise temporairement l’acidité vaginale, créant des conditions favorables aux bactéries opportunistes. Les produits d’hygiène intime inadaptés peuvent également déstabiliser cet écosystème fragile.
Âge et ménopause
La ménopause, avec la diminution des œstrogènes, entraîne des modifications profondes du microbiome vaginal. La réduction des lactobacilles et l’augmentation du pH vaginal rendent les femmes ménopausées plus susceptibles aux infections et à l’inconfort vaginal.
Modifications physiologiques
Pendant la grossesse, le microbiome vaginal connaît des modifications remarquables. La dominance des lactobacilles s’accentue, particulièrement Lactobacillus crispatus et Lactobacillus iners, créant un environnement encore plus protecteur (2).
Cette stabilisation du microbiome vaginal durant la grossesse représente un mécanisme protecteur essentiel. Elle limite le risque d’infections ascendantes pouvant compromettre la grossesse et protège le fœtus contre les pathogènes opportunistes.
La vaginose bactérienne
La vaginose bactérienne (VB) représente une des dysbioses vaginales les plus fréquentes chez les femmes en âge de procréer. La VB est caractérisée par un déséquilibre, où les Lactobacillus sont remplacés par des bactéries anaérobies, telles que Gardnerella vaginalis, Atopobium vaginae, Ureaplasma urealyticum, et Mycoplasma hominis. Cela entraîne une diversité bactérienne accrue, souvent associée à des symptômes cliniques, bien que certaines femmes puissent être asymptomatiques.
Formation de biofilms pathogènes
La VB s’accompagne de la formation de biofilms bactériens, notamment par Gardnerella vaginalis et Atopobium vaginae. Ces structures tridimensionnelles protègent les bactéries pathogènes, rendant les traitements antibiotiques moins efficaces et favorisant les récidives fréquentes (1).
Symptômes et complications
La VB, étant une condition polymicrobienne, peut entraîner des symptômes vaginaux tels que :
Paradoxalement, certaines femmes présentant une dysbiose restent asymptomatiques, compliquant le diagnostic et la prise en charge (avec un taux de rechute élevé). L’échec thérapeutique pourrait être dû à la présence de bactéries difficiles à cultiver ou résistantes aux traitements habituels.
La VB est associée à un risque accru d’infections sexuellement transmissibles (VIH, herpes, chlamydia) ainsi qu’à des complications obstétriques comme l’accouchement prématuré et la rupture des membranes. (1).
La candidose est aussi une dysbiose du microbiome vaginal très étudiée et caractérisée par la présence de souches fongiques : différentes espèces de Candida dont Candida albicans la plus fréquente. Elle se développe en milieu humide, les muqueuses sont donc un habitat idéal et un pH acide (a contrario de la vaginose caractérisée par un pH supérieur).
Au-delà des antibiotiques classiques
Outre les traitements antibiotiques classiques (antibiotiques et antifongiques), plusieurs approches émergentes visent à améliorer la prise en charge. (1)
Approche probiotique
Les probiotiques, notamment Lactobacillus reuteri et Lactobacillus rhamnosus, représentent une stratégie prometteuse. Administrés par voie orale ou vaginale, ils peuvent :
Thérapies ciblant les biofilms
Les DNases, enzymes capables de dégrader l’ADN extracellulaire des biofilms, offrent une approche novatrice pour désorganiser les structures protectrices des pathogènes et améliorer l’efficacité des traitements antimicrobiens.
Transfert de microbiote vaginal
Le transfert de microbiote vaginal (VMT), inspiré du transfert de microbiote fécal, émerge comme une approche révolutionnaire. Cette technique vise à restaurer un microbiome vaginal sain en transplantant la flore d’une donneuse saine.
Le microbiome vaginal joue un rôle clé dans la santé génitale des femmes. Une meilleure compréhension de la dynamique des micro-organismes qui le composent et des effets d’une dysbiose pourrait améliorer les traitements des pathologies comme la vaginose bactérienne. L’influence de la grossesse sur la composition du microbiome souligne également l’importance de la recherche dans ce domaine, en particulier pour prévenir les complications obstétricales.
Chez BYOME LABS, nous proposons des tests in vitro innovants pour mesurer l’impact des produits destinés au contact avec le microbiome vaginal. Notre expertise de 20 ans nous permet d’évaluer précisément comment vos formulations interagissent avec cet écosystème délicat.
Nous testons vos produits intimes sur des panels représentatifs incluant les lactobacilles commensaux et les espèces pathogènes. Notre approche unique en culturomique évalue l’impact sur les biofilms, particulièrement ceux formés par Gardnerella vaginalis, critiques dans la récurrence des infections.
Nos protocoles exclusifs démontrent si votre produit respecte le microbiome vaginal, préserve les souches commensales et régule les espèces pathogènes sur des modèles d’équilibre du microbiome mais aussi sur des dysbioses en contrôlant l’environnement direct comme le pH spécifique à la problématique. Si des ajustements sont nécessaires, BYOME LABS vous accompagne dans l’élaboration de soins intimes qui maintiennent l’équilibre microbien et préviennent l’apparition de dysbioses.
Les marques leaders du secteur de l’hygiène intime nous font confiance pour valider leurs allégations « microbiome-friendly » et développer des formulations respectueuses du microbiome vaginal.
La compréhension approfondie du microbiome vaginal révolutionne le développement des produits d’hygiène intime. Les consommatrices exigent désormais des formulations qui préservent et soutiennent cet équilibre fragile plutôt que de le perturber.
Les innovations futures intégreront des combinaisons sophistiquées de prébiotiques, probiotiques et actifs ciblés pour maintenir l’homéostasie du microbiome vaginal. Cette approche personnalisée représente l’avenir de la santé intime féminine.
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